"C'est comme ça que ça devait être"
C'était la première à savoir.
La seule a qui je l'avais dit bien avant qu'il ne se passe quoi que se soit et au lendemain du supposé commencement.
Tout juste avant son départ, elle avait eu le premier mot de l'histoire.
Je ne peux rien lui cacher, peut-être parce qu'elle-même ne me cache rien.
Et même à des milliers de kilomètres de distance, lorsque je n'ai plus pu le cacher, ni le nier, lorsque lui ai enfin avoué, la seule phrase qui est apparue sur l'écran de sa part a été: "C'est que c'est comme cela que ça devait être et pas autrement".
Elle s'est réjouie. Elle a été heureuse pour moi sans me juger, sans émettre d'opinions sur mon cas, sur la façon dont je gère ma vie.
Et il en a été de même lorsque je lui ai dit à Elle.
Elle m'avait dit "mais si tu n'es pas heureuse comme ça, ne reste pas dans cet état. Change le".
J'en ai été heureuse. Je me suis repassé ces phrases en boucle dans mon esprit encore et encore durant de longues minutes pour en arriver à cette conclusion.
Mes vrai(e)s ami(e)s se fichent éperduemment de savoir comment je gère ma vie. Ils/elles ne s'embarrassent pas de coller des étiquettes ou de juger mes actes.
Ils/elles ne se soucient que de savoir si je suis heureuse et si je vais bien.
Je n'ai pas de demandes de justification. Je ne ressens pas le besoin de me justifier lorsque je parle avec ces ami(e)s que j'appellerais mes "vrai(e)s ami(e)s".
Parce qu'ils/elles me connaissent suffisament pour comprendre mes actes et mes paroles.
Et c'est pour cela qu'aux autres je ne parlerais pas de ce qui me tient à coeur.
Je préfère réserver ces discussions importantes à mes vrai(e)s ami(e)s, même si elles sont loin en distance, elles restent très proches dans mon coeur.