Quand on s'emmerde, on pense

Publié le par Lill'Raphy

"J'ai pas grand chose à dire, pas spécialement grand chose à faire", écrivaient Babylon Circus.

 

C'est un petit peu ce qui se passe dans ma vie en ce moment, pourtant je ne peux pas dire qu'elle soit vide.

Vide de sens peut-être un peu.

Comme si je cherchais ma place dans ce monde, je cherchais un sens de la vi(s/e).

Je ne suis ni malheureuse, ni à plaindre, je cherche juste une occupation parce qu'il y a (trop) de place dans ma vie en ce moment.

Le travail n'y prend plus autant de temps et de pensées qu'avant (pour le moment) et moi quand je pense, je finis invariablement par déprimer, majoritairement lorsque je pense à moi.

Je cultive précieusement une piètre opinion de moi-même, comme si ce manque de fierté était le garant qu'il ne m'arrive rien de pire que ce qui a déjà pu m'arriver auparavant.

Je n'ose pas me la péter, je n'ose pas me trouver jolie, intelligente, drôle ou bien foutue. Je n'ose pas profiter, persuadée que si j'en fais trop, si je profite de ça, il va m'arriver malheur.

Alors, je fais dans la petite vie tranquille, sans vagues. J'attends, j'attends de voir, ce qui va arriver, j'ai peur.

Je suis terrifiée depuis six mois, ça ne passe pas. Ca m'empêche de vivre parce que j'ai peur que ça recommence.

Que si je me remets à vivre comme avant, ça va me retomber dessus à nouveau.

 

A côté de ça je ne suis réellement motivée par rien.

Je me suis même rendue compte que sortir ne me motivait pas, ça ne me disait rien, je n'en avait même pas envie.

Rester allongée en position foetale sur son canapé, en regardant une émission à la con à la TV.

Ou aller faire du sport, voilà. La seule chose qui me motive en ce moment, c'est aller me dépenser.

Comme hier soir, courir à ne plus pouvoir m'en arrêter, la musique dans les oreilles. Moi qui ai toujours détesté courir, voilà que je cours à en perdre haleine.

J'ai plus envie d'écouter Nova et sa musique de bobo-parisien dépressif, je me suis remise à écouter Latina, avec ses tubes mainstream dont les clips survendus passent à la télé, aux heures de grandes écoute sur des chaînes à audience largement beauf dirons-nous.

Mais au moins ça donne la pêche.

 

J'ai envie d'écrire et je ne sais même pas par où commencer.

 

A chaque fois c'est le même scénario qui se répète : j'ai une idée, j'y pense pendant une bonne dizaine de minutes, je la développe en me l'écrivant mentalement et lorsque je veux la coucher sur le papier (en l'occurence ici, le clavier) : il n'y a plus rien !

Plus d'idée, pas même un vague ersatz. Plus de mots. Voire, pire : même plus de connecteurs logiques ! XD

 

Mon cerveau fond.

 

Vous voyez, je fais partie de ces gens qui ont beson d'un but et quand je n'en ai pas je commencer à penser que je ne sers à rien.

 

Y'a un truc qui cloche mais je ne sais pas encore quoi.

Quelque chose qui ne tourne pas rond, qui me déprime et qui m'empêche de dormir tranquille.

Le métro-métro (haha!) quotidien est peut-être en train de me tuer à nouveau.

En plus de la peur.

J'ai envie de tout plaquer et de marcher sans m'arrêter dans Paris, juste pour regarder, sans but, avec de la musique.

Au lieu de ça, il faut que je me lève pour aller "bosser", m'asseoir devant un ordinateur vide de sens pratique pour exécuter des actions qui ne feront de bien direct à personne (voire même l'effet inverse), en attendant de prendre mes pauses qui ne servent à rien puisque je n'en ressens même pas le besoin.

J'ai à la fois des tonnes de choses à dire et rien d'intéressant.

Je cherche des petits riens auxquels me raccrocher car je n'ai pas de gros projet en cours pour le moment.

Je cherche juste à rire un peu et à profiter. Comme je l'écrivais dans un article il y a longtemps, ce que j'appelle "mes shoots".

 

Je n'ai même plus envie de draguer et/ou de faire l'amour.

Même plus envie d'être désirable. Et c'est vous dire!

 

Et puis je ne sais écrire qu'autour de ma petite personne!

Je me disais "crée un nouveau blog, à propos d'une passion, d'un truc que tu aimes bien faire".

Mais j'ai pas eu d'idées, ou elles me paraissaient toutes inutiles et futiles, ayant déjà été faites.

 

Plus j'écris, plus je pense et plus je (m'auto) déprime.

Faudrait que je sorte de ça, mais là je sais pas comment.

Publié dans Me - Myself and I

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